Alors que la crise du COVID-19 continue de susciter de nombreuses questions en ce qui concerne la tenue des salons à venir, Wolfgang Marzin, le président du conseil d’administration de la Messe Frankfurt, a tenu à expliquer à quel point il est important qu’ISH se tienne en mars 2021. À l’en croire, cet évènement incontournable, pour le marché de la salle de bains notamment, offrira au secteur LA plateforme commerciale dont il a besoin pour se relancer.
Wolfgang Marzin, président du conseil d’administration de la Messe Frankfurt
L’annonce du désistement de Grohe pour la prochaine édition d’ISH, qui doit se tenir en mars 2021 à Fancfort, en Allemagne, a résonné comme un coup de tonnerre. Le fabricant allemand, qui évoque des “raisons de sécurité sanitaires” pour expliquer son retrait, comptait jusqu’alors parmi les exposants majeurs de cette grand-mese bisannuelle du marché de la salle de bains. Les autres industriels du secteur se comporteront-ils à l’image de Grohe ? La question, pour l’heure, demeure sans réponse… Aussi Wolfgang Marzin, président du conseil d’administration de la Messe Frankfurt, a-t-il tenu à rappeler qu’ISH, premier évènement d’envergure mondiale depuis le début de la crise du COVID-19, constitue l’occasion idéale pour relancer l’économie du secteur.
“Les salons représentent des plateformes commerciales essentielles pour la bonne santé économique du marché, surtout à l’heure actuelle. Or l’industrie, pour pouvoir se relancer dans les meilleures conditions, a un besoin urgent qu’ISH se tienne“, a-t-il ainsi expliqué.
Un potentiel de visiteurs important
Qualifiant sa nature d’optimiste tout en étant réaliste, M. Marzin a précisé partir “du principe que les voyages européens, à tout le moins, seront autorisés en mars 2021…Comme c’est le cas actuellement ; ce qui signifie que les visiteurs en provenance d’Allemagne et d’Europe pourront se rendre à ISH en toute sécurité. Pour les autres, nous développons actuellement des services numériques qui seront disponibles pendant l’événement en cours – sous des formats dits hybrides – et dans le prolongement de la foire. De cette manière, nous augmenterons également la visibilité des exposants.“
S’il ne devait compter que sur les seuls visiteurs allemands et européens, le salon, à en croire M. Marzin, pourrait tout de même tabler sur un potentiel de 160 à 170 000 visiteurs. Autre fait important à noter : ISH, lors de la pandémie de SRAS en 2003, avait accueilli 178 000 visiteurs… Soit une baisse de 20 000 visiteurs seulement par rapport à l’édition précédente.
ISH 2019
Rester positif… et se projeter vers l’avenir
Wolfgang Marzin a d’autre part précisé que la Messe Frankfurt a d’ores et déjà élaboré, en accord avec les autorités concernées, des mesures d’hygiène, médicales et organisationnelles ; basée sur les exigences actuellement applicables, celles-ci prévoient notamment une distanciation de 1,5 mètre. Il est égalment fait état d’une “gestion active des visiteurs”, afin de mieux gérer les flux. Au demeurant, des informations supplémentaires concernant ces mesures seront régulièrement communiquées à l’adresse suivante : www.messefrankfurt.com/hygiene.
“De plus, a expliqué M. Marzin, nos salles et halls d’exposition peuvent tous être alimentés à 100 % en air frais. Cela permet de réduire, voire d’éliminer autant que faire se peut la transmission des aérosols ; le volume d’air est renouvelé jusqu’à cinq fois par heure.“
Convenant qu’il n’est pas en mesure de prévoir, à ce jour, l’évolution de la crise sanitaire pour les mois à venir, M. Marzin se déclare cependant déterminé à rester positif et à se projeter vers l’avenir. Si toutefois les autorités interdisent les salons ou imposent des conditions déraisonnables pour que ceux-ci se tiennent (ce que, du reste, il ne veut pas, pour l’heure, envisager), la prochaine édition d’ISH n’aura pas lieu avant mars 2023, selon M. Marzin. “Il n’y aura pas de solution alternative avant cette date ; c’est une chose presque acquise, dans la mesure où il n’y a pas de créneau libre à l’automne 2021 sur le parc des expositions de Francfort. Dans ce cas, les frais de location de stand seraient remboursés à 100 %.“
Wolfgang Marzin : “ISH, une locomotive économique”
Alors que la crise du COVID-19 continue de susciter de nombreuses questions en ce qui concerne la tenue des salons à venir, Wolfgang Marzin, le président du conseil d’administration de la Messe Frankfurt, a tenu à expliquer à quel point il est important qu’ISH se tienne en mars 2021. À l’en croire, cet évènement incontournable, pour le marché de la salle de bains notamment, offrira au secteur LA plateforme commerciale dont il a besoin pour se relancer.
Wolfgang Marzin, président du conseil d’administration de la Messe Frankfurt
L’annonce du désistement de Grohe pour la prochaine édition d’ISH, qui doit se tenir en mars 2021 à Fancfort, en Allemagne, a résonné comme un coup de tonnerre. Le fabricant allemand, qui évoque des “raisons de sécurité sanitaires” pour expliquer son retrait, comptait jusqu’alors parmi les exposants majeurs de cette grand-mese bisannuelle du marché de la salle de bains. Les autres industriels du secteur se comporteront-ils à l’image de Grohe ? La question, pour l’heure, demeure sans réponse… Aussi Wolfgang Marzin, président du conseil d’administration de la Messe Frankfurt, a-t-il tenu à rappeler qu’ISH, premier évènement d’envergure mondiale depuis le début de la crise du COVID-19, constitue l’occasion idéale pour relancer l’économie du secteur.
“Les salons représentent des plateformes commerciales essentielles pour la bonne santé économique du marché, surtout à l’heure actuelle. Or l’industrie, pour pouvoir se relancer dans les meilleures conditions, a un besoin urgent qu’ISH se tienne“, a-t-il ainsi expliqué.
Un potentiel de visiteurs important
Qualifiant sa nature d’optimiste tout en étant réaliste, M. Marzin a précisé partir “du principe que les voyages européens, à tout le moins, seront autorisés en mars 2021…Comme c’est le cas actuellement ; ce qui signifie que les visiteurs en provenance d’Allemagne et d’Europe pourront se rendre à ISH en toute sécurité. Pour les autres, nous développons actuellement des services numériques qui seront disponibles pendant l’événement en cours – sous des formats dits hybrides – et dans le prolongement de la foire. De cette manière, nous augmenterons également la visibilité des exposants.“
S’il ne devait compter que sur les seuls visiteurs allemands et européens, le salon, à en croire M. Marzin, pourrait tout de même tabler sur un potentiel de 160 à 170 000 visiteurs. Autre fait important à noter : ISH, lors de la pandémie de SRAS en 2003, avait accueilli 178 000 visiteurs… Soit une baisse de 20 000 visiteurs seulement par rapport à l’édition précédente.
ISH 2019
Rester positif… et se projeter vers l’avenir
Wolfgang Marzin a d’autre part précisé que la Messe Frankfurt a d’ores et déjà élaboré, en accord avec les autorités concernées, des mesures d’hygiène, médicales et organisationnelles ; basée sur les exigences actuellement applicables, celles-ci prévoient notamment une distanciation de 1,5 mètre. Il est égalment fait état d’une “gestion active des visiteurs”, afin de mieux gérer les flux. Au demeurant, des informations supplémentaires concernant ces mesures seront régulièrement communiquées à l’adresse suivante : www.messefrankfurt.com/hygiene.
“De plus, a expliqué M. Marzin, nos salles et halls d’exposition peuvent tous être alimentés à 100 % en air frais. Cela permet de réduire, voire d’éliminer autant que faire se peut la transmission des aérosols ; le volume d’air est renouvelé jusqu’à cinq fois par heure.“
Convenant qu’il n’est pas en mesure de prévoir, à ce jour, l’évolution de la crise sanitaire pour les mois à venir, M. Marzin se déclare cependant déterminé à rester positif et à se projeter vers l’avenir. Si toutefois les autorités interdisent les salons ou imposent des conditions déraisonnables pour que ceux-ci se tiennent (ce que, du reste, il ne veut pas, pour l’heure, envisager), la prochaine édition d’ISH n’aura pas lieu avant mars 2023, selon M. Marzin. “Il n’y aura pas de solution alternative avant cette date ; c’est une chose presque acquise, dans la mesure où il n’y a pas de créneau libre à l’automne 2021 sur le parc des expositions de Francfort. Dans ce cas, les frais de location de stand seraient remboursés à 100 %.“
Wolfgang Marzin : “ISH, une locomotive économique”
Publié le mercredi 1er juillet 2017 sur le site Web du Moniteur, un article fort intéressant s’interroge sur la pertinence du positionnement produits des salles d’exposition, tandis que la “frontière véritable entre les produits de comptoir et de showroom s’estompe »… et qu’Internet se révèle, lui aussi, un concurrent à ne pas négliger.
“À quoi sert la salle d’expo ? Quel est son avenir ? À quoi devra-t-elle ressembler demain ? Quel est son rôle dans le parcours client ?” Tout à fait pertinentes, ces questions soulevées dans un article publié récemment dans les colonnes digital du Moniteur méritent en effet d’être posées… De fait, notre confrère rappelle que, des réponses qui seront apportées à ces dernières, dépend le choix des produits à exposer en showrooms.
Une place de moins en moins grande consacrée aux collections de fabricants dans les showrooms
Le constat établi par le Moniteur est le suivant : “Avant les années 2000, il existait une frontière véritable entre les produits de showroom et de comptoir, établie par les fabricants et respectée par les distributeurs, avec des collections moyen-haut de gamme d’un côté (…) et des séries destinées à la rénovation de l’autre (…) ». Or, selon notre confrère, ladite frontière s’est estompée avec les années du fait des différentes évolutions du marché ; il est notamment fait état, dans l’article, de la montée en puissance des marques de distributeurs (MDD) qui, de plus en plus mises en avant par le négoce, phagocytent l’espace – qui est compté – en salles d’expo, au détriment des produits des industriels.
Du reste, lesdits industriels ont confirmé cet état de fait dans les colonnes de L’année du bain 2020… On citera, entre autres, Stefan Ghirardello, président du directoire d’Ambiance Bain : “C’est clair : moins de place est faite à nos produits dits « de collection » au sein des show-rooms. Avec les MDD (ou lignes exclusives), les grossistes reprennent la main sur le marché ; avec elles, ce sont eux qui fixent les marges.” Écoutons également ce que Nicolas Legros, directeur marketing de Kinedo, confiait à la rédaction de L’année du bain 2020 : “La valeur ajoutée des grossistes vient des marques de fabricants. Or, ils s’en détournent. Et nous sommes, nous fabricants, de plus en plus nombreux à déplorer la place de plus en plus petite qui est faite, dans les show-rooms, à nos produits de collections. Et c’est dommage ! Car non seulement ils ont les compétences en interne pour les vendre, mais en plus ils ont l’outil, avec leurs show-rooms.”
Des consommateurs mieux renseignés que nombre de vendeurs ?
Mais revenons à l’article du Moniteur, qui met en avant d’autres raisons pour expliquer pour expliquer pourquoi les showrooms ne sont plus forcément réservés aux produits à forte valeur ajoutée… D’une part, “la salle d’expo ne vise plus les installateurs, mais les consommateurs, passés dans une démarche B to C to B ». D’autre part, notre confrère explique que, en sus de la baisse des prix moyens et la démocratisation du design, les produits affichent également des cycles de vie de plus en plus courts ; trop courts pour être convenablement placés en salles d’expo.
Pour leur part, les consommateurs, toujours selon notre confrère, se substituent désormais, tandis qu’ils musardent dans les showrooms, aux prescripteurs de jadis ; en choisissant ici un mitigeur, là un meuble, là encore une paroi de douche, ils préparent des projets – qu’ils se destinent souvent à poser eux-mêmes – composites et transversaux en matière de gammes. Du reste, le papier précise que les particuliers sont souvent “mieux renseignés que nombre de vendeurs en salle d’expo et en GSB »… On touche là à un sujet qui nous tient à coeur et qui, au demeurant, avait fait l’objet, lors du confinement, d’un podcast : le besoin besoin crucial de formation, nécessaire à une montée en compétence dont votre profession ne peut plus faire l’économie.
Quand Internet s’en mêle…
D’autant que, à en croire Le Moniteur, “pour ces clients finaux, tout commence sur Internet. Si la salle d’expo est réputée l’outil de la montée en gamme, un site d’e-commerce peut l’être aussi, pour peu qu’il présente une vision claire du produit, quand ce dernier est montré sous tous ses angles, en ambiance ou sur fond blanc, avec des images de grande taille et de bonne qualité, qu’il soit rassurant, donc crédible, grâce à des conseils, du contenu de qualité et… des marques.”
Faut-il, dès lors, penser que le commerce en ligne est amené, dans les années à venir, à se substituer à la salle d’expo ? Le débat est lancé…