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Dans la torpeur du hammam : parenthèse enchantée au parfum d’Orient - Concept bain
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Bien être - Bien-être
Dans la torpeur du hammam : parenthèse enchantée au parfum d’Orient
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Dans la torpeur du hammam : parenthèse enchantée au parfum d’Orient

Synonyme d’eau chaude en langue arabe, le mot « hammam » évoque la magnificence des palais des mille et une nuits, l’intimité des traditionnels écrins de mosaïque. Ce qui caractérise le hammam traditionnel, outre ses salles à température progressive et son architecture orientale qui varie selon les époques et les régions, c’est son étuve dont la vapeur saturée d’humidité opère un nettoyage en profondeur. Au Moyen-Orient, il fait partie de l’hygiène courante depuis des millénaires quand, né de la fusion des traditions gréco-romaines et byzantines, il s’est imposé à partir du VIIème s. pour répondre aux consignes de propreté et de purification imposées par le Prophète. Toutes les dynasties au pouvoir (Omeyyades, Abbassides, Ottomanes) ont édifié des hammams qui seront appelés « bains maures » en référence à l’Espagne musulmane en Al-Andalus et rebaptisés « bains turcs » par les Occidentaux.

Aquasteam de EFFEGIBI. Un panneau vitré incurvé équipé de commandes digitales, une fontaine et un bol recueillant l’eau en hommage à la tradition font d’Aquasteam une cabine hammam à l’usage intuitif pour s’adonner facilement aux joies du bain turc. Rétroéclairé, le jet d’eau devient une source magique qui jaillit naturellement du mur.

Espace sur mesure, carrelé en panneaux modulaires, ou cabine préfabriquée plus contemporaine, cette bulle de douceur s’intègre volontiers dans une salle de bains individuelle. Une séance de hammam se prend, assis ou allongé, dans une cabine fermée où la vapeur est à environ 50° (au-delà, elle est plus difficile à supporter). Elle est produite par un générateur qui la diffuse par une buse placée en bas d’une paroi afin qu’elle monte.

H2 de MAKRO. Version ultra contemporaine du bain turc, cette douche à vapeur (générateur de 2,5 à 7 Kw) est proposée en version murale ou freestanding. Porte pivotante en verre trempé (8 mm) dépourvue de profilés, disponibles en 3 finitions (transparente, bronze, fumée) avec poignée minimaliste en aluminium anthracite et matériaux associant le ciment, le chêne fumé et le marbre de Carrare. Robinetterie en acier Inox AISI 316L. Cascade et chromothérapie en option. Receveur de douche en Corian.


La vapeur fait transpirer en dilatant les pores et favorise l’élimination de toxines. La vapeur humide permet aussi d’apaiser les tensions musculaires tout en préparant la peau à recevoir les autres soins. Émollient, le hammam débarrasse la peau de ses impuretés. Pour éliminer la sueur et les peaux mortes après avoir utilisé un gant exfoliant en fibres naturelles (loofa, crin, chanvre ou coton) ou en crêpe rugueux (kessa), une douche froide à portée du main s’impose. Au contact de l’eau et de la chaleur, le corps se détend et les muscles se décontractent. Ajouter des huiles essentielles extraites de certaines plantes odoriférantes à l’eau du générateur grâce à un diffuseur d’arômes accroît le bien-être. L’aromathérapie au hammam (du grec aroma, « odeur » et thérapia, « soins ») fait la part belle à l’eucalyptus, la sauge et le laurier réputés purifiants, la menthe rafraîchissante, le citron et le pin aux vertus énergisantes ou encore la fleur d’oranger et le lavandin, recommandés pour chasser le stress.

Stile de TEUCO Design Gabriele Rosa. Concept de douche exclusif intégrant la fonction hammam, le système avancé Cromoexperience, un son enveloppant (audio Bluetooth). 72 combinaisons possibles : 3 verres (transparent, réfléchissant noir ou mat), 6 tailles (170 x 75 cm, 120 x 70/80/90 cm et 140 x 80/ 90 cm), 2 versions (angle ou encastré avec porte à charnières invisibles) et 2 variantes (eau ou vapeur). Eclairage led intégré dans le siège avec système à vapeur et étagère avec mélangeur thermostatique et douche à main, en Duralight® translucide.

Dosage et durée de la séance sont affaire de tempérament. Il est conseillé de se reposer après une séance de hammam pour que le corps retrouve son rythme normal. Selon la fréquence et la place, on peut choisir entre douche-hammam, et douche ET hammam. La première intègre la fonction hammam dans la douche, il suffit de prévoir un siège. C’est l’option la plus facile et la moins encombrante dans une salle de bains. Le second cas distingue douche et hammam en les juxtaposant dans une grande structure. Ces modules combinés nécessitent de l’espace et débordent le cadre de la salle de bains ; on peut les intégrer à un véritable espace bien-être en associant fitness, etc. Les modèles actuels intègrent le générateur dans un panneau peu encombrant tactile, digital élégant et intuitif à utiliser sous une allure très design. La transparence, comme dans la douche, remporte actuellement tous les suffrages.

Sur mesure ou en cabine

Si vous rêvez d’un hammam carrelé (donc personnalisable), nul besoin de voir trop grand. Un siège ou une banquette, voire deux (structure wedi), vous donnent la dimension du volume à lui consacrer. Il faut un générateur (placé souvent en dehors), dont la puissance sera calculée en fonction du volume de l’espace dédié ; une porte étanche ; un plafond adapté (en dôme) pour que la vapeur condensée en gouttes d’eau ruisselle sur les parois. Pour évacuer la vapeur, une bonne évacuation est requise (VMC). Côté cabine, les spécialistes proposent un large panel de dimensions et des équipements de série ou optionnels. Ces modèles plus épurés incorporent une douche avec ou sans système d’hydromassage pour une meilleure relaxation, voire chromothérapie, diffusion d’arômes, musique…

Sauna + Hammam BodyLove de EFFEGIBI – Design Rodolfo Dordoni + Michele Angelini. Dans le sauna (Hemlock canadien ou bois massif thermo-traité) comme le hammam, la source de chaleur et l’eau se trouvent au 1er plan, révélant depuis l’extérieur la fonction des 2 espaces grâce aux parois semi-transparentes avec lattes en tubes d’aluminium vernis gris. Côté Hammam : banquette suspendue en Corian dotée d’accessoires en teck (dossier + repose-pieds). Élément bas développé en profondeur contenant le générateur de vapeur Nuvola Smart Power (contrôlable depuis l’extérieur. avec plan en marbre Botticino, groupe de robinets (distributeur et commandes fontaine + douche), bol en acier effet cuivre revisitant le rituel de l’ablution). Pomme de douche ronde sur le plafond en grès (jet d’eau régénérant). Pratique : niche réalisée en reculant la paroi transparente à proximité du groupe eau (compartiment externe équipé de surfaces d’appui avec châssis en aluminium et des plans en verre). Finitions : extérieur (céramique, bois, miroir ou verre rétro-verni), intérieur (revêtement en grès porcelainé ép. 5 mm couleur champagne ou gris foncé Auvergne ou en verre rétro-verni). Existe en version combinée ou avec modules indépendants. 393 x 176 x H 220 cm.

 

 

Dans la torpeur du hammam : parenthèse enchantée au parfum d’Orient

Synonyme d’eau chaude en langue arabe, le mot « hammam » évoque la magnificence des palais des mille et une nuits, l’intimité des traditionnels écrins de mosaïque. Ce qui caractérise le hammam traditionnel, outre ses salles à température progressive et son architecture orientale qui varie selon les époques et les régions, c’est son étuve dont la vapeur saturée d’humidité opère un nettoyage en profondeur. Au Moyen-Orient, il fait partie de l’hygiène courante depuis des millénaires quand, né de la fusion des traditions gréco-romaines et byzantines, il s’est imposé à partir du VIIème s. pour répondre aux consignes de propreté et de purification imposées par le Prophète. Toutes les dynasties au pouvoir (Omeyyades, Abbassides, Ottomanes) ont édifié des hammams qui seront appelés « bains maures » en référence à l’Espagne musulmane en Al-Andalus et rebaptisés « bains turcs » par les Occidentaux.

Aquasteam de EFFEGIBI. Un panneau vitré incurvé équipé de commandes digitales, une fontaine et un bol recueillant l’eau en hommage à la tradition font d’Aquasteam une cabine hammam à l’usage intuitif pour s’adonner facilement aux joies du bain turc. Rétroéclairé, le jet d’eau devient une source magique qui jaillit naturellement du mur.

Espace sur mesure, carrelé en panneaux modulaires, ou cabine préfabriquée plus contemporaine, cette bulle de douceur s’intègre volontiers dans une salle de bains individuelle. Une séance de hammam se prend, assis ou allongé, dans une cabine fermée où la vapeur est à environ 50° (au-delà, elle est plus difficile à supporter). Elle est produite par un générateur qui la diffuse par une buse placée en bas d’une paroi afin qu’elle monte.

H2 de MAKRO. Version ultra contemporaine du bain turc, cette douche à vapeur (générateur de 2,5 à 7 Kw) est proposée en version murale ou freestanding. Porte pivotante en verre trempé (8 mm) dépourvue de profilés, disponibles en 3 finitions (transparente, bronze, fumée) avec poignée minimaliste en aluminium anthracite et matériaux associant le ciment, le chêne fumé et le marbre de Carrare. Robinetterie en acier Inox AISI 316L. Cascade et chromothérapie en option. Receveur de douche en Corian.


La vapeur fait transpirer en dilatant les pores et favorise l’élimination de toxines. La vapeur humide permet aussi d’apaiser les tensions musculaires tout en préparant la peau à recevoir les autres soins. Émollient, le hammam débarrasse la peau de ses impuretés. Pour éliminer la sueur et les peaux mortes après avoir utilisé un gant exfoliant en fibres naturelles (loofa, crin, chanvre ou coton) ou en crêpe rugueux (kessa), une douche froide à portée du main s’impose. Au contact de l’eau et de la chaleur, le corps se détend et les muscles se décontractent. Ajouter des huiles essentielles extraites de certaines plantes odoriférantes à l’eau du générateur grâce à un diffuseur d’arômes accroît le bien-être. L’aromathérapie au hammam (du grec aroma, « odeur » et thérapia, « soins ») fait la part belle à l’eucalyptus, la sauge et le laurier réputés purifiants, la menthe rafraîchissante, le citron et le pin aux vertus énergisantes ou encore la fleur d’oranger et le lavandin, recommandés pour chasser le stress.

Stile de TEUCO Design Gabriele Rosa. Concept de douche exclusif intégrant la fonction hammam, le système avancé Cromoexperience, un son enveloppant (audio Bluetooth). 72 combinaisons possibles : 3 verres (transparent, réfléchissant noir ou mat), 6 tailles (170 x 75 cm, 120 x 70/80/90 cm et 140 x 80/ 90 cm), 2 versions (angle ou encastré avec porte à charnières invisibles) et 2 variantes (eau ou vapeur). Eclairage led intégré dans le siège avec système à vapeur et étagère avec mélangeur thermostatique et douche à main, en Duralight® translucide.

Dosage et durée de la séance sont affaire de tempérament. Il est conseillé de se reposer après une séance de hammam pour que le corps retrouve son rythme normal. Selon la fréquence et la place, on peut choisir entre douche-hammam, et douche ET hammam. La première intègre la fonction hammam dans la douche, il suffit de prévoir un siège. C’est l’option la plus facile et la moins encombrante dans une salle de bains. Le second cas distingue douche et hammam en les juxtaposant dans une grande structure. Ces modules combinés nécessitent de l’espace et débordent le cadre de la salle de bains ; on peut les intégrer à un véritable espace bien-être en associant fitness, etc. Les modèles actuels intègrent le générateur dans un panneau peu encombrant tactile, digital élégant et intuitif à utiliser sous une allure très design. La transparence, comme dans la douche, remporte actuellement tous les suffrages.

Sur mesure ou en cabine

Si vous rêvez d’un hammam carrelé (donc personnalisable), nul besoin de voir trop grand. Un siège ou une banquette, voire deux (structure wedi), vous donnent la dimension du volume à lui consacrer. Il faut un générateur (placé souvent en dehors), dont la puissance sera calculée en fonction du volume de l’espace dédié ; une porte étanche ; un plafond adapté (en dôme) pour que la vapeur condensée en gouttes d’eau ruisselle sur les parois. Pour évacuer la vapeur, une bonne évacuation est requise (VMC). Côté cabine, les spécialistes proposent un large panel de dimensions et des équipements de série ou optionnels. Ces modèles plus épurés incorporent une douche avec ou sans système d’hydromassage pour une meilleure relaxation, voire chromothérapie, diffusion d’arômes, musique…

Sauna + Hammam BodyLove de EFFEGIBI – Design Rodolfo Dordoni + Michele Angelini. Dans le sauna (Hemlock canadien ou bois massif thermo-traité) comme le hammam, la source de chaleur et l’eau se trouvent au 1er plan, révélant depuis l’extérieur la fonction des 2 espaces grâce aux parois semi-transparentes avec lattes en tubes d’aluminium vernis gris. Côté Hammam : banquette suspendue en Corian dotée d’accessoires en teck (dossier + repose-pieds). Élément bas développé en profondeur contenant le générateur de vapeur Nuvola Smart Power (contrôlable depuis l’extérieur. avec plan en marbre Botticino, groupe de robinets (distributeur et commandes fontaine + douche), bol en acier effet cuivre revisitant le rituel de l’ablution). Pomme de douche ronde sur le plafond en grès (jet d’eau régénérant). Pratique : niche réalisée en reculant la paroi transparente à proximité du groupe eau (compartiment externe équipé de surfaces d’appui avec châssis en aluminium et des plans en verre). Finitions : extérieur (céramique, bois, miroir ou verre rétro-verni), intérieur (revêtement en grès porcelainé ép. 5 mm couleur champagne ou gris foncé Auvergne ou en verre rétro-verni). Existe en version combinée ou avec modules indépendants. 393 x 176 x H 220 cm.

 

 

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Dans la torpeur du hammam : parenthèse enchantée au parfum d’Orient

Jouant l’alternance entre le chaud brûlant et le froid glacé, ponctué de séances de « flagellation » au venik, ce rituel intense et revigorant revêt un caractère sacré en Russie. Martine Barthassat

Chapeaux de feutre et flagellation avec des feuillages de bouleau font partie du du bania russe.

Dans les pays de grand froid, les populations vouent tout naturellement un culte au feu et à la glace. Besoin de se réchauffer, de braver les éléments et sans doute de convoquer quelques esprits protecteurs, les peuplades nomades d’Asie centrale (Scythes) utilisaient déjà des saunas rudimentaires durant l’Antiquité.

De là, ces étuves ont gagné les territoires de l’actuelle Russie et de l’Europe du Nord avant de devenir de petites cabanes en bois chauffées à la fumée servant d’habitation et de bain de chaleur. Selon une légende russe, le bania aurait vu le jour en 1071 lorsqu’une sorcière insuffla l’âme aux hommes après avoir pris un bain de vapeur. Progressivement, les Slaves l’ont institutionnalisé en tant que bain public, permettant aux populations de se laver, de se réconforter et de reprendre des forces après une semaine de dur labeur.

VAPEUR CHAUDE ET BAIN GLACÉ

Entre bain maure et sauna finlandais, le bania traditionnel est un bain de vapeur chaude et humide qui s’organise autour de 3 pièces : une antichambre (predbannik) où l’on se retrouve avant et après le bain, une pièce intermédiaire (moechnaya) destinée au lavage et au bain froid et une étuve (parilka) aménagée de banquettes en bois. La vapeur est obtenue en jetant de l’eau sur des pierres chauffées dans un poêle en briques (pietchka kamienka). Dans cette fournaise, la température peut atteindre 100 °C, d’où la nécessité d’accoutumer le corps et de respecter les temps d’exposition.

Les banquettes étagées permettent de moduler les différences de températures entre le haut (plus chaud) et le bas (plus tenable). On entre dans l’étuve avec un chapeau de feutre (shaykama) et des sandales (tapotchki) et on s’allonge sur une serviette pour ne pas se brûler la peau ! Après une séance de relaxation, vient le moment de prendre un bain glacé. Si le bania est en extérieur, le baigneur a le choix entre un petit plongeon dans un trou d’eau creusé dans la glace (propoub) ou des roulades dans la neige. Le corps étant chaud, la sensation de froid est atténuée, à condition de ne pas jouer les prolongations !

PETIT COUP DE FOUET

Après ce chaud-froid riche en sensations, le baigneur se « fouette » ou « se fait fouetter » avec un balai en feuillages de bouleau préalablement humidifié (venik). Il ne s’agit pas d’un geste sadomasochiste mais d’un massage revigorant, appliqué sur tout le corps de manière nuancée, qui aide la peau à résister aux fortes températures, accélère la sudation et stimule la circulation sanguine. Il est d’usage de renouveler 3 fois l’alternance « brulant-glacé-fouetté » avant de clore le rituel par un moment de détente autour d’un verre (thé, bière, vodka ou kvas) et de zakouski, sous les auspices de l’esprit du bain (bannik). Ce traitement de choc qui finit en douceur a le mérite d’augmenter la résistance et de dégeler les relations qui sont plus réservées à l’extérieur.

Le bania a longtemps été le seul lieu de soin pour les plus pauvres, considéré comme capable de chasser tous les affres : des rhumatismes aux maux hivernaux en passant par le mauvais oeil. Aux vertus du chaud et du froid, s’ajoutent celles des plantes que l’on jette dans le feu pour en inhaler les parfums et bénéficier de leurs propriétés.

À CHACUN SON BANIA

Le plus ancien des bains est le « bania noir » dont le foyer ouvert rejette la fumée à l’intérieur de la pièce en noircissant les murs, d’où son nom. Il est aujourd’hui remplacé par la « bania blanc » à fourneau fermé et dont la fumée est éjectée à l’extérieur par un conduit d’évacuation. Beaucoup de Russes possèdent un bania près de leur maison de campagne (datcha), aménagé dans un cabanon de bois. Il est possible de louer une isba afin de profiter d’un authentique bania, en pleine nature. Les citadins vont au bain public généralement le samedi, jour du bain (banniï den’). L’alcool ayant entraîné certaines dérives, la réglementation exhorte les hommes et les femmes à prendre la vapeur dans des étuves séparées. Il est possible de louer un bain privé, aménagé dans un immeuble plus ou moins chic, pour organiser une fête, une cérémonie familiale ou conclure un marché. « Tope là et allons aux bains » dit le proverbe ! Les Russes, qui ont un sens élevé de l’hospitalité, aiment inviter aux bains. C’est une marque de confiance qui peut les vexer si on la refuse. « Que la vapeur soit légère ! », dit-on traditionnellement à ceux qui sortent du bania.

BAINS HISTORIQUES ET NOUVELLES PRATIQUES

Au début du XIXe siècle, les bains connaissent un renouveau dans tous les milieux sociaux et séduisent désormais les mondains qui jusque-là les boudaient. C’est à Moscou et à Saint-Pétersbourg que l’on trouve le plus grand nombre d’établissements publics ou privés de toutes sortes, de tous standings et à tous les prix. Parmi les bains historiques, les luxueux établissements Sandouny appelés « bain musée », ouverts en 1808 à Moscou, qui mélangent les styles baroque, gothique et mauresque. Ou encore, les bains Yamskie à Saint-Pétersbourg, autrefois fréquentés par Lénine et Dostoïevski. De nos jours, le rituel du bain russe figure parmi les tendances les plus appréciées dans le domaine du bien-être, et peut être testé en version douce dans certains hôtels haut de gamme ou les spas pratiquant les bains du monde.

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